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Une parodie truculente des Trois mousquetaires. Max Linder ne se prive d’aucun gag clownesque ou rocambolesque pour le plaisir des grands et des petits. Je fis appel pour cela au compositeur Gréco Casadesus qui lui aussi écrivit une musique pleine d’humour.

Telle une entremetteuse, j’ai provoqué la rencontre de Murnau et Berlioz. Tous deux eurent une révélation à la lecture du Faust de Goethe. Je décidai alors de refaire la bande son du Faust de Murnau avec les musiques de Berlioz dont sa Damnation de Faust.

Ciné-concert - Film muet de Jean Epstein (1928) sur l’opéra éponyme de Phil Glass. Montage de Maureen Thiébaut - Partenariat avec l’orchestre du Pôle Sup’93.
Edgar Allan Poe, Jean Epstein et Phil Glass ne se sont jamais rencontrés et pourtant, leur imaginaire extraordinaire s’est décliné dans trois exercices de l’art : la littérature, le cinéma et la musique. Le sens du fantastique, l’art de l’ambiguïté et cette façon qu’a chacun d’aborder les mystères de la fratrie, du double, de la maladie et de la mort. Le projet est de faire se rencontrer ces trois monstres sacrés : Adapter l’œuvre de Phil Glass au film de Jean Epstein grâce au travail effectué par Maureen Thiébaut sur l’adaptation musicale d’une œuvre littéraire et de l’étendre au cinéma.

Buster Keaton : « l’homme qui ne rit jamais » est probablement le plus drôle de tous. Son flegme à toute épreuve force le respect. Salué par Orson Wells, Buster Keaton enchaine les courts métrages dès 1920 avec l’un de ses premiers films La maison démontable (1920). Avec un charme irrésistible, un jeune couple achète après leur mariage une maison en kit. Et c’est Monsieur (joué par Buster Keaton lui-même) qui va la construire. Tout y passe et rien ne va : les fuites d’eau, les fondations qui s’écroulent, le toit qui part en tous sens, bref, la maison est de guingois.

Les Six ans passés en tant que cheffe titulaire de l’Ensemble Instrumental de la Mayenne furent des moments de joie extraordinaire. Avec Baptiste Clément, le directeur de Mayenne Culture, j’ai pu réaliser beaucoup de mes rêves. Aller jouer tous les ans aux Folles Journées, travailler dans le Cadre du Festival d’Art et d’Histoire, Participer au Festival des Nuits de la Mayenne. Et à chaque fois : porter la musique contemporaine, ou encore, l’Histoire avec la Querelle des Bouffons, ou de la musique Folk avec That’s all folk, mais aussi des ciné concerts. Merci aux musiciens qui m’ont suivie dans toutes ces aventures, ainsi que toute l’équipe de Mayenne Culture.

Si l’on m’avait dit que je dirigerai du Bob Dylan ….. Et bien oui ! Dylan, Simon and Garfunkel, Neil Young et les autres. Guitare électrique, batterie, banjo, lap steel sont venus se mélanger aux violons, flûtes, hautbois et autres instruments classiques pour que « Folkeux » et « Classiqueux » retrouvent les tubes de Woodstock.

Festival d’été dans la campagne mayennaise qui bat son plein sous le ciel étoilé du 15 juillet au 15 aout. Bonheur de jouer en plein air avec des grillons qui chantent dans nos micros, des fourmis qui se promènent sur les partitions ; bonheur de la pluie qui s’invite avant une représentation. Mais à chaque fois la magie opère.

Jean Sébastien Bach a été l’un des compositeurs les plus prolifiques de l’histoire de la musique. Il a amené jusqu’à son plus haut point la technique du contrepoint : point contre point, note contre note. Des mélodies vont alors avoir leur propre ligne, leur propre vie. C’est le cas du concerto pour deux violons.

Si Pergolèse s’est retrouvé bien malgré lui au centre de la querelle des Bouffons menée par Jean Jacques Rousseau avec sa Serva Padrone c’est dans le calme et la sérénité que nous pouvons apprécier ces deux voix de femmes dans son Stabat Mater.

Ce programme prend tout son sens dans les différentes églises de la Mayenne dans le cadre du Festival d’art et d’histoire.

Interview du 22 janvier 2015
J’ai rencontré Christian Hugonnet, acousticien, ingénieur du son et président fondateur de la Semaine de son. Je me suis engagée dans cette problématique essentielle des problèmes d’audition pour les musiciens. Les cordes se plaignent des aigus des bois, les bois souffrent des fortissimo des cuivres qui eux même doivent supporter les impacts des percussions. Il ne s’agit pas de faire jouer tout le monde Pianissimo, il s’agit de travailler sur le spectre sonore …. Tout un art …. Celui du chef d’orchestre.

Sur France info janvier 2016
Quel honneur d’avoir été contactée pour cet hommage à Pierre Boulez. Je n’ai pas été son élève mais son travail en tant que bâtisseur d’institutions, compositeur et surtout chef d’orchestre m’a toujours guidé. Je garderai toujours en mémoire un concert à Paris l’une des plus belles versions des Nocturnes de Debussy.

Heureuse que mon livre soit en bonne place dans la plus grande librairie de Bordeaux. Ce petit film questionne sur cette idée de livre, sur l’aspect littéraire mais aussi scientifique du livre ainsi que sur le top 3 de mes envies de direction.

Conférence de M. ATTIAS et Mme THIEBAUT – Consistoire Israélite du Bas-Rhin
C'est Gabriel Attias qui m'a fait découvrir toute l'œuvre d' André Neher. Quel bonheur alors de partager pour ce colloque quelques réflexions sur son livre: Faust ou le Maharal de Prague. Parler de musique et de judaïsme est mon souhait; il ne s'agit pas ici de parler de Musique en tant que divertissement mais en tant que message et même de dépassement de la pensée. A.Neher le fait avec une élégance rare, j'ai essayé d'être, un tout petit instant, sa messagère.

« Mon cul le Panthéon ! » Et voilà, les enfants hurlent de rire, les parents sont choqués. Et pourtant c’est bel et bien de la littérature, puisque qu’il s’agit du magnifique texte de Raymond Queneau. Matteo Franceschini, retravaillent en musique cet exercice de style pour une création au théâtre du Châtelet qui avait prévenu … qu’il y avait des mots mal élevés !

Sans nul doute le chef d’œuvre de Purcell, mené de main de maitre par Merlin qui nous conte l’histoire jusqu’à organiser un Masque à la fin de l’opéra tel un metteur en scène de talent. Une mise en abime merveilleuse pour l’un des plus grands opéras baroques.

Concerto pour harpe et orchestre de François-Adrien Boeldieu
Soliste : Maureen Thiébaut
Ce concerto pour harpe en Ut majeur nous est parvenu incomplet. C’est Jean-Philippe Navarre qui en a fait une très belle reconstitution. Quel bonheur de diriger ou plutôt d’accompagner sa propre fille dans un concerto. Charme et virtuosité sont au rendez-vous mais aussi une grande émotion.

« Les tableaux d’Edward Hopper sont une remarquable source d’inspiration pour un compositeur. Depuis de longues années, j’aime cette peinture, j’aime les non-dits, l’incommunicabilité des personnages, les éclairages particuliers. L’aventure a commencé avec le livre de Claude Esteban, « Soleil dans une pièce vide ». 

55 musiciens, 3000 choristes et un thème : La Renaissance. Thème choisi par l’Association progrès du management (APM) pour sa convention. J’ai choisi Beethoven qui renait tel le phénix et qui se hisse jusqu’à l’un de ses chefs-d’œuvre : la 9ème symphonie. Sur scène : l’Orchestre Manifesto et dans la salle, 3000 personnes qui travaillent une heure avant la manifestation, l’Hymne à la joie avec des coches vocaux. Une émotion à son apogée.

Combien y-a-t-il de films sur la Shoah ? Combien y-a-t-il de livres sur la musiques dans les camps ? Un nombre extraordinaire qui rappelle à notre mémoire l’horreur et l’indescriptible. En revanche, lorsque vous parlez de l’Orchestre des femmes d’Auschwitz, ce sont des yeux inquiets et gênés qui tentent de répondre par le silence. Y avait-il des instruments ? Quelles musiques étaient jouées ? En quelle occasion l’orchestre a-t-il été crée ? Qui dirigeait ? L’une de cheffe d’orchestre emblématique fut Alma Rosé, c’est elle que j’ai suivi.

7 heures du matin. Le grand manège de Saumur est silencieux. Un homme est venu arroser la piste car les chevaux n’aiment pas la poussière. Il fait froid et humide mais écuyers et chevaux sont chauds alors ….. La cheffe n’a plus qu’à obtempérer. Oui parce qu’au Cadre Noir, les stars, ce sont les chevaux. Cela a été une joie pour moi de les accompagner dans leurs grands galas aux quatre coins du monde couronnés par un joli titre dans les journaux : « Elle fait voler les chevaux ».

Cette production est une double consécration pour moi. La première est ma rencontre avec le chorégraphe Thierry Malandain. Je le citais dans mes conférences sans savoir qu’un jour je travaillerais avec lui et ce fut une vraie collaboration. La deuxième fut de diriger dans la fosse de l’Opéra Royal de Versailles. L’esprit et le talent de Lully, Molière et Louis XIV sont présents sans nul doute !

Pour ce procès fictif, c’est l’islamologue Ghaleb Bencheikh qui a joué le jeu de l’accusé. Le choix du thème était tiré de la 22^ème épitre des Frères de la pureté qui pose la question du Procès animal de la domination humaine. Toujours guidés par Maitre Dalila Ahmedi, les élèves se sont emparés de la maltraitance animale, de l’écologie et de notre façon de consommer. Venaient à la barre des hommes, des femmes et des animaux incarnés par les élèves. Le témoignage des musiciens du Groupe Orchestral le Paradoxe a fait entendre Psyché de Manuel de Falla et le Bestiaire de Francis Poulenc avec Sevan Manoukian.

Écouter de la musique en plein air un soir d’été sous un ciel étoilé est un must. Mais quand, en plus, le décor est le Château de la Bâtisse éclairé par le concepteur lumière Didier Allely, alors c’est un moment féérique. Le programme a été conçu pour aborder différents styles de musique : de la musique Renaissance jusqu’à la musique de films en passant par le jazz sans oublier une œuvre incontournable dans ce cadre : Les Feux d’artifices royaux de G.F. Haendel.